Biennale de Cachan 2021

Le cœur qui respire

Le visiteur se trouve en présence d’une installation aérienne. Il s’agit d’une sphère suspendue dans l’air constitué d’une structure métallique sur laquelle sont tissées des facettes réfléchissantes. Cette sphère – qui matérialise le monde terrestre – est placée de telle sorte qu’un jeu de lumière projette son ombre dans un angle et créée ainsi l’illusion d’un cœur – qui représente le monde spirituel et immatériel. En modifiant ainsi la perception de la forme originale, j’introduis une nouvelle dimension de l’attention porté à l’objet regardé, une nouvelle façon de regarder le monde, plus humaine, plus sensorielle. Cette sensorialité est accentuée par un capteur qui modifie le rythme de la pulsation lumineuse projetant l’ombre.

Biennale de Gentilly 2019

A l’occasion de la 3e édition de la Biennale de Gentilly – exposition d’art contemporain  organisé dans un collège désaffecté datant des années 1930 par un jury issu du monde des arts – Eli Le Parc a présenté une structure textile. Les artistes représentant des courants et techniques variés sont invités à s’installer durant deux semaines dans des espaces vastes et atypiques : salles de classe, couloirs, escaliers, réfectoire… Ils s’approprient les lieux, les transforment, leur donnent une nouvelle vie le temps de l’exposition. 

Eli le Parc

Biennale de Cachan 2018

Eli le Parc

La rosa de los vientos

A travers cette œuvre, il est question du déplacement des émigrants, de leur survie qui s’effectue dans l’espoir de leurs destinations. La rose des vents – utilisée pour donner la direction du vent en navigation maritime – indique les points cardinaux, et tous les repères essentiels pour s’orienter d’un point à l’autre des déplacements. Que se passe t-il lorsque la notion de survie de populations en péril est un non-retour ? Une voie sans issue ? Par un jeu de calques, le volume indique que les tracés des repères d’orientation se confondent, se renvoyant les uns aux autres. Tel est le constat de ce que vivent ceux qui, portés par l’espoir d’arriver, seront parfois confronté à un échec.

Biennale de Cachan 2016

E=op2

Pour cette biennale, Eli Le Par établit un rapport entre son œuvre et le centenaire de la publication de la théorie de la relativité universelle d’Einstein. Il y a 100 ans, Einstein bouleversait notre perception du temps et de l’espace en inspirant de nombreux esprits créateurs. Eli Jiménez Le Parc trouve dans les expérimentations du savant la matière de ses interrogations plastiques. Comme Einstein, Eli Jiménez Le Parc interroge le rapport espace/ temps.

Son œuvre intitulé E=op2 signifie que l’Energie est égale à l’optique de l’art au carré. Dans cette œuvre se mêlent différents concepts sur la théorie d’Einstein qui sont ses sources d’inspiration comme la courbure, la pensée de l’espace comme tissu élastique, les forces et les énergies.  Dans sa recherche artistique, Eli Jiménez Le Parc porte un regard attentif à ce questionnement scientifique. Son intention dans cette œuvre est de créer une illusion optique dans la conscience, en libérant les archétypes traditionnels de l’art. Son œuvre n’est pas seulement une représentation visuelle ; elle est également une représentation des sens mettant à l’épreuve les catégories spatio-temporelles de la perception.

Eli le Parc

Biennale de Cachan 2014

Eli le Parc

Tente miroir

215 x 210 x 150 cm